Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition qui a lieu au musée Anne-de-Beaujeu à Moulins du 18 mars au 18 septembre 2022 Voici cinq cents ans, le 14 novembre 1522, s'éteignait dans l'ombre et dans le silence des tours du château de Chantelle, loin des fastes et de l'affairement de la cour qui l'avaient vue s'épanouir, Anne de France, dame de Beaujeu, duchesse du Bourbonnais et d'Auvergne, fille et sœur de rois de France. Ce fut une mort discrète, semblable à sa naissance à Génappe, en Brabant, aux environs de 1461-1462, où son père Louis, alors dauphin, accompagné de son épouse Charlotte de Savoie et en profond désaccord avec le roi Charles VII, avait trouvé refuge. Une mort en tout contraire à la vie trépidante menée par cette princesse aux multiples facettes. Anne de France fut en effet femme de pouvoir, dame diplomate, mère et éducatrice, princesse humaniste, mécène et commanditaire avertie.